Développé par les enseignants de la spécialité Mécanique et la société Dagoma, ce module s’articule sur différents temps, complémentaires, offrant aux futurs ingénieurs une vision et une pratique à 360° de la fabrication additive.
Première phase à l’école pour découvrir les bases de l’impression 3D plastique, puis une phase chez notre partenaire Dagomapour apprendre le réglage des machines et le codage. Un troisième temps avec la découverte du Add Lab de Décathlon et son parc de machines.
Enfin, 4D Pioneer, startup lilloise, qui accompagne les industriels vers une économie durable grâce à la fabrication additive et hybride de pièces fonctionnelles dans des matériaux hautes-performances.
Fil rouge des ateliers, la pratique. Les élèves avaient en effet deux projets à développer, résolution d’un problème par une solution et optimisation d’une pièce en répondant à des contraintes mécaniques et en s’adaptant à la solution de fabrication additive.
« On a découvert chez Décathlon une nouvelle technologie qu’on ne connaissait pas : le binder jetting, process qui leur sert à faire beaucoup de prototypes pour le groupe ADEO. Ce procédé permet de réaliser des formes qui sont différentes de l’impression 3D classique telle qu’on la connait, sans support, en jouant sur les textures, les formes, la résistance des matériaux…
Quant à 4D Pioneer, ils sont vraiment orientés vers l’impression 3D métallique avec un axe fort recherche et développement. »
La fabrication additive est maintenant dans une phase d’industrialisation. Alors que l’image que nous en avions, nous étudiants, était liée aux « makers », une activité ludique. Ce module nous a aussi permis d’aborder l’impression 3D d’un point de vue industriel.
Tous les grands groupes s’appuient sur la fabrication additive, Airbus demande des pièces à 4D Pioneer, la SNCF est également un de leur client important... »
Un dernier rendez-vous est programmé au LaMcube, à côté de l'école, laboratoire de recherche ((mécanique, multiphysique, multi échelle) de l’Université de Lille, pour aborder l’open source en fabrication additive et les avancées du laboratoire en termes de recherche et développement.
Morgane et Lucas sont tous les deux actuellement en contrat de professionnalisation.
« Dans mon bureau d’études, OCCO, on se sert de l’impression 3D pr le prototypage. Et moi chez Framatome, c’est l’objet de mon contrat de professionnalisation actuel. J’ai un certain nombre de projets qui tournent autour de cet enjeu. »
Chez Dagoma et 4D Pioneer, ils ont pu retrouver des ingénieurs Polytech lillois en poste et en contrat de professionnalisation.